Messe action de grâces abbé Periau

Le dimanche 25 septembre la paroisse du Bienheureux Carl disait au revoir à son curé, l'abbé Jean-Claude Periau, au cours d'une messe d'action de grâce.

Monsieur l’Abbé PERIAU,

 

Aujourd’hui, Une page de votre histoire se tourne !  

 

Après avoir été ordonné diacre par le Cardinal Liénart, puis, à 27 ans, ordonné prêtre le 18 décembre 1968, en la Cathédrale de Cambrai par Monseigneur Jenny, vous êtes envoyé à la paroisse Sainte-Thérèse de Douai aux côtés du curé à la santé fragile, tellement fragile qu’il décède peu après et vous laisse bien involontairement la charge de curé de la paroisse.

 

En 1969, vous entamez une mission de près de 30 ans auprès des personnes handicapés qui vous mènera, en 1975, sur Paris, pour des formations d’éducateur et d’accompagnement des personnes handicapées.

 

En 1985, vous êtes nommé à Le Cateau aux côtés d’autres prêtres dont Dominique Dewailly  le frère de l’abbé Gérard. Déjà à cette époque vous connaissez les problèmes de desserte de plusieurs clochers.

 

En 1997 vous êtes nommé curé à Honnechy et deux ans plus tard à Villers Outréaux.

 

Enfin, en 2009 vous arrivez sur la paroisse du Bienheureux Carl, en tant que succésseur de l’abbé Duhamel, une « paroisse nouvelle » avec : un curé, 10 clochers et 15 000 habitants.

 

Tout en respectant l’identité propre à chaque clocher  vous avez à cœur de construire, et  de  conforter, une vraie communauté paroissiale unie et fraternelle, ce qui est parfois une tâche lourde, ingrate, délicate et compliquée. Vous y laisserez une partie de votre santé.

 

Durant toutes ces années de sacerdoce, votre souci du « petit », du «  pauvre », du « fragile » et du « démuni» était primordial. Votre attention s’est toujours portée vers les personnes handicapées, les enfants (à travers la préparation au baptême, l’éveil à la foi, la catéchèse), les personnes blessées par la vie et  votre lien fort au groupe «  solitude zéro » en témoigne.

 

Aujourd’hui, sept ans plus tard, paraphrasant un général à qui l’on demandait des comptes et qui avait répondu « J’ai fait ce qu’un soldat a l’habitude de faire, pour le reste j’ai  fait ce que j’ai pu » vous pouvez dire :

« J’ai fait ce qu’un curé a l’habitude de faire, pour le reste j’ai fait ce que j’ai pu... »

 

Monsieur l’abbé, nous vous  remercions chaleureusement au nom de toute la communauté pour  ce que vous avez  apporté à notre paroisse.

 

Nous vous souhaitons "bon vent et bonne route". Nous vous confions au Seigneur pour qu'il vous aide dans cette nouvelle étape de votre vie.

 

MERCI Mr l’abbé.

 

Les Paroissiens de la Paroisse du Bienheureux Carl

 

 

Article publié par Cathocambrai • Publié le Dimanche 02 octobre 2016 • 1404 visites

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