Mission dans la paroisse du Bienheureux Carl !

Pour nous, aujourd'hui, est venu le temps d'annoncer et vivre la Bonne Nouvelle. Seigneur, soutiens-nous sur ce chemin où tu comptes sur chacun de nous. Avec l'Esprit Saint,témoignons avec confiance.

Durant 4 jours, Catherine, Cholé, Marie-Jo et Rémé, missionnaires Serviteurs de l'Evangile de la Miséricorde  , nous ont fait découvrir ce qu'était la mission. Elles nous ont aidés à rentrer dans l'esprit de la mission. Par la prière, elles nous ont fait comprendre que le Seigneur nous aimait passionnément.

Leurs sourires et leurs chants de louange étaient contagieux. Même entre paroissiens habituels, nos rapports s'en trouvaient plus profonds, plus joyeux.

Encore plus concrétement évangéliser en binôme avec l'une des soeurs a été très formateur et très motivant. Nous avions peur d'aller faire du porte à porte, peur d'importuner les personnes. Nous avons prié avant de nous lancer. Cette peur s'est transformée en joie profonde d'annoncer l'amour de Dieu. C'était vraiment un cadeau.

Personnellement, cela m'a permis de m'abandonner dans les mains de Dieu, car pour ne plus avoir peur, il faut lâcher prise. j'ai dit au Christ : "Seigneur, c'est ta mission, pas la mienne, viens transformer mes peurs, viens m'aider et surtout fais que je sois un bon instrument à ton service". L'annonce de l'Evangile m'a renvoyé à ma propre foi. je garde ce temps comme un trésor.

Nous avons tous été agréablement surpris de l'accueil bienveillant de la majorité des personnes rencontrées pendant l'évangélisation. Mais ce qui a le plus touché, a été de voir certaines personnes ouvrir leur coeur et partager simplement leur blessure, leurs souffrances, leur vécu. Ces échanges profonds nous ont remplis de joie, des choses ressenties que l'on ne peut pas expliquer, une très belle expérience avec de belles rencontres.

Témoignage de Thérèse

Pendant ces 4 jours de mission, j’ai connu des moments de joie, d’espérance, de ressourcements. Les prières, les lectures, les évangiles que nous avons écoutés avant la messe le matin, nous ont vraiment fait réfléchir sur notre comportement de Chrétiens. Nos missionnaires nous ont « boustés », « remués ». Je crois que nous en avions tous besoin.

 Mais j’ai connu aussi un gros moment de stress, au fur et à mesure que l’heure du porte à porte arrivait C’est une expérience que je ne suis pas prête d’oublier. Quand on arrive comme ça à brûle pour point OUAF !!! Mais qu’est-ce que je vais lui dire, et elle que va-t-elle me dire ? Et puis, avec l’aide de Marie Joe, quand le dialogue a été engagé, il s’est passé quelque chose d’incroyable pour moi, comme pour elle. Les épreuves que la vie a mises sur sa route, elle nous les a confiées tout naturellement. Elle avait besoin de parler, besoin de dire toutes ses craintes, son vécu, ses peurs, sa douleur et pour terminer par cette phrase « HEUREUSEMENT QUE J’AI LA FOI ». Je ne pense pas que j’aurai pu supporter tout ça, seule. Marie Joe qui m’accompagnait, a terminé cette rencontre avec ses mots magiques, réconfortant : Vous savez Madame, vous avez beaucoup souffert, mais n’oubliez jamais que Jésus vous aime. Alors, un sourire et un merci plein de reconnaissance a illuminé son visage. C’est une grâce qui m’a été donnée de connaitre ce moment-là.

A moins d’être vraiment insensible, ou d’avoir un cœur de pierre, quand on a vécu ça, on ne peut pas rentrer chez soi comme avant.

Témoignage de Monique

Les dates de la Mission ne me convenaient pas car elles me rappelaient un souvenir douloureux. Finalement, ce fut un signe du Seigneur que la Mission coïncide avec ces 4 jours de l'année que je détestais !

Quand les sœurs parlaient, j’avais l’impression qu’elles s’adressaient uniquement à moi, mais en discutant avec les autres personnes présentes, j'ai réalisé qu'elles avaient la faculté de toucher le cœur de chacune et chacun d'entre nous. J'ai été obligée de me rendre compte que c'était le Seigneur qui me parlait pour apaiser mon cœur ! Merci Seigneur d'avoir mis sur la route de nous tous, ces missionnaires qui savent nous réconforter ! Nous sommes obligés de croire et de ressentir la présence bienveillante du Seigneur !

Il nous arrivera de repenser à ces heures de partage, ces liens tissés qui ne doivent pas s'évanouir et nous dire qu'il faut essayer de transmettre et diffuser. Voilà ma petite part de mission !

 

Article publié par Thérèse Labalette • Publié le Vendredi 03 mai 2019 • 2229 visites

keyboard_arrow_up