INTER-CLOCHERS JUILLET-AOÛT 2023

Edito de l'abbé André

 

 Le 23 juin est le jour de la fête du Bienheureux Carl LEISNER. C’est la fête de notre Paroisse qui porte son nom. En juin 2022, nous avions célébré la fête de la Paroisse à SCHOENSTATT. Et ce 17 juin, la fête du Caté a rassemblé les enfants et leurs parents, à la salle Dom Bosco de St VAAST. Après-midi très apprécié qui nous a fait découvrir la belle figure de Carl LEISNER, membre du mouvement de Schoenstatt, animateur de jeunes, emprisonné au camp de Dachau où il a été ordonné prêtre, avant de mourir de tuberculose, peu après sa libération, en 1945. Béatifié par Jean Paul II, le 23 juin 1996. Cette prière de Carl LEISNER peut devenir la nôtre, durant cet été, au moment de remettre notre journée et notre vie au Père, dans une infinie   confiance.

Père, je te remercie

de n’avoir pas été tout à fait inutile

au service de mes frères et sœurs.

J’ai éprouvé de la peine, mais aussi de la joie

à travailler et à prendre soin de ma tâche.

Père, je te remercie

d’avoir vu éclater ta splendeur

dans le déploiement de ta création

et dans la rencontre d’êtres plein de bonté,

qui sont un reflet de ton amour.

Toi, Père, garde-moi ta bonté et pardonne mes péchés.

Tu le sais bien, j’étais négligent dans ma tâche et faible ;

j’étais pauvre en amour,

je n’ai pas su me dominer avec mes frères et sœurs.

Ô Dieu, notre Père, ta miséricorde est grande,

ta bonté immense

protège-moi, aide-moi.

Protège et aide tous ceux qui sont avec moi, en route vers toi.

Fais que nous nous éveillions

dans l’éclatante lumière du soleil levant,

dans ta faveur paternelle,

pour une nouvelle tâche et un nouvel amour ! Amen

COMME L’OR PASSE AU FEU 

CARL LEISNER :  1915 – 1945

Transformer le monde par la conquête des âmes au Christ. Et avant tout des jeunes : ils sont l’avenir de l’Eglise. Carl LEISNER a été un merveilleux entraineur de jeunes. Un éducateur de l’ensemble de leur être : corps et âme, esprit et sensibilité. Tout dans son action auprès d’eux s’ébauchait dans le spirituel et tout y débouchait. On commençait une randonnée par la messe, on l’achevait sur une prière. Et on n’entraine bien que dans l’amour.

Carl savait se faire aimer ; il était naturellement aimable. Son sourire, merveilleux reflet du Christ, et son savoir-faire entrainaient les jeunes dans l’enthousiasme derrière lui. A l’exemple du Seigneur, il leur racontait des histoires. Et il les captivait par le chant et la guitare. Enfin, il savait les introduire dans la communion originelle avec la nature. Cette communion se faisait louange. La beauté, pour lui, était signe, expression de l’infinie bonté du créateur, manifestation concrète de l’amour du Père.

A un moment de l’histoire où la nature est cruellement blessée par l’activisme humain, ou par l’inconscience des hommes, les chrétiens doivent se porter en tête du combat pour la sauver. En répandant l’amour pour elle et en exigeant le respect pour elle. Sur son grabat de souffrance à Dachau, Carl rêvait d’un pommier fleuri. Que cet arbre en fête devienne le symbole des chrétiens dans leur combat, pour une terre rendue intégralement à sa beauté.   (Tiré du livre de René LEJEUNE)

 

 

Article publié par Thérèse Labalette • Publié le Lundi 26 juin 2023 • 373 visites

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